Au début de l’année 2021, l’un des experts du BEMALPA est contacté par le journaliste Benjamin Ferret du journal Sud-Ouest concernant la découverte d’un puits de sabotage pour charges explosives dans une pile du pont de Saubusse dans les Landes.

Cette mise en contact est réalisée par l’intermédiaire de l’historien Jean-Jacques Taillentou et de Mémoire en Marensin, l’un de nos partenaires scientifiques.

Lors de travaux de réfection du pont Eugénie Desjobert enjambant l’Adour, le décapage du tablier et le creusement d’une tranchée nécessaire au passage des conduites met au jour une trappe en fonte à la verticale d’un pilier, ouvrant sur un puits de 4 mètres de profondeur se terminant par une petite salle. L’entrée du puits indiquant « G.M. Charge par fourneau 100K« 

L’hypothèse d’un travail effectué pendant l’occupation allemande est localement abordée, comme celle de souterrains, mythes récurrents dans l’univers militaire et la fortification. Le journaliste souhaite pour ces raisons avoir l’avis de différents spécialistes.

L’hypothèse allemande est rapidement écartée pour le BEMALPA sur la base de ses archives et de l’étude de la fortification de l’Adour menée un an plus tôt en 2020, publiée avec notre partenaire Mémoire en Marensin, mais aussi par le constat iconographique du bandeau technique du site qui ne correspond pas à la nomenclature allemande.

Lieu : Saubusse (40)
Domaine : Commune / Département
Ouvrage : Pont
Sujet : Minage
Objet : Confirmation / exclusion d’hypothèses